Compartiment n°6 rentre sous la peau parce qu’il a la délicatesse d’être anti virtuose, non compliqué. Tranquillement gracieux dans sa manière d’avaler toujours plus de distances, s’enfoncer de plus en plus loin chaque fois qu’on croit avoir atteint les limites d’un pays. Ode à la beauté du monde et à l’envie d’ailleurs, ce joli film bénéficie aussi de deux acteurs fantastiques qui donnent à ce conte vaporeux une densité romanesque très séduisante.
Une sorte de vaste voyage initiatique, austère, à l'ambiance polaire, avec un charme particulier délicieux.